LIENS ET RÉFÉRENCES


TAZ: Zone Autonome Temporaire



William H. Whyte: The Social Life of Small Urban Spaces - The Street Corner from MAS on Vimeo.


en construction

Micropolitique
Ce que l’on appelle la « micropolitique » s’intéresse plutôt aux structures de pouvoir à petite échelle, disséminées, ainsi qu’aux mécanismes de contrôle inhérents aux activités sociales et à la vie quotidienne. (Junqing, 2008, p.58)
[…] la philosophie micropolitique pénètre profondément dans le monde de la vie quotidienne grâce à ses analyses des mécanismes de micropouvoir. Elle met aussi en lumière le lien qui existe entre la politique et la culture. La philosophie micropolitique est donc, d’une certaine manière, une philosophie de la culture qui a pour cible le monde de la vie. [1]

Intervention
« Par art d'intervention, on entend tout à la fois l'action consistant pour l'artiste à se projeter dans l'espace public, une volonté d'implication et le cours au principe d'un esthétique de l'irruption. Par ce truchement, l'artiste se fait acteur social [...][2], tandis que l'espace l'espace public devient le lieu de réalisation et de matérialisation de l'oeuvre.

Manoeuvre
La manœuvre est une pratique […], un type d’action « performatif » qui se situe dans les marges de ce qui peut être organisé ou encodé et qui se déroule non plus dans les lieux de l’art, mais ailleurs. C’est aussi une façon d’envahir l’espace social, ou urbain, un milieu social et non seulement un milieu artistique. La manœuvre est une intervention de type interactif[…]. Elle n’est pas présentée comme un geste d’art. Les manœuvres arrivent à l’improviste. Ce sont des impromptus sociaux qui peuvent se produire n’importe où.[3]

Art contextuel
« ([Le contexte] désigne l’ « ensemble de circonstances dans lesquelles s’insère un fait ». Un art dit « contextuel » opte pour la mise en rapport direct de l’œuvre et de la réalité, sans intermédiaires. L’œuvre est insertion dans le tissu du monde concret, confrontation avec les conditions matérielles. Plutôt que de donner à voir, à lire des signes qui constituent, sur le monde du référentiel, autant d’ « images », l’artiste « contextuel » choisit d’investir la réalité d’une façon évènementielle. [L’art dit contextuel est confronté à la réalité médiatique, politique et économique et tend à se fondre dans le tissu social. Ce sont généralement] des pratiques artistiques plus portées à la présentation qu’à la représentation [et où une grande place est donnée à l’expérience] ».[4]

Résistance
« …la résistance naît de l’affection contrariée d’une force pour une autre… Elle n’affronte pas l’ennemi pour lui infliger une défaite, mais elle se débat avec l’adversité, dont l’adversaire n’est que le tenant-lieu, pour l’affaiblir et lui lâcher prise ». [5]
« [Il ne faut pas]entrer dans le jeu de l’ennemi, se placer sur son territoire et obéir ses règles, c’est précisément l’inverse : il s’agit de lui coller au dos et de hanter son esprit pour, le mimant et le doublant, avoir une chance de se soustraire à son emprise. ». [6]




[1] Junqing, Yi. 2008. «  À propos de la philosophie micropolitique ». Paris : Diogène, no. 221, p. 58-72.
[4]Ardenne, Paul. 2002. Un art contextuel, création artistique en milieu urbain, en situation d’intervention, de participation, Flammarion, Paris, p. 12-13.

[2] Extrait de Groupe mouvement tendance de l’art contemporain depuis 1945, p. 263.
Manoeuvre
[3] Richard, Alain-Martin. 1990. « Énoncés génraux. Matériaux-manœuvre ». Québec : Inter, no 47, p.1.
[5] Proust, Françoise. 1997. De la résistance. Paris : Édition du Cerf, p. 13.
[6] Proust, Françoise. 1997. De la résistance. Paris : Édition du Cerf, p. 161.











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