ACTION 3


TROISIÈME ACTION


Jeudi le 14 juin 2012 à 19h

Contexte: Du 7 au 16 juin 2012, se tient le festival des Francofolies. La Place des festivals est l'hôte d'une scène. Désormais, le Quartier des spectacles demande à être informé des dates et heures des actions de SECONDES ZONES. 

Avis donné par courriel à la coordonnatrice générale du Quartier des spectacles qui informera SPECTRA: Un groupe d'une dizaine de personnes se rendront à la place des fetivals assister au concert de Jali le 14 juin 2012 à 19h.


Description de l'action proposée:

Le groupe aux allures corporatives, pouvant faire référence à une équipe de travail, à une patrouille du Quartier des spectacles, etc., se rendront sur la Place des festivals à l'heure d'un spectacles et utiliseront l'espace de manière à détourner les spectateurs déjà présent comme leurs propres spectateurs et en jouant sur l'attente de ceux-ci face au divertissement. Les équipes de SPECTRA et du QDS dont aussi visées comme spectateurs avertis. 


(Consignes de l'action élaborées avec les participants avant le départ.)

Se rendre en groupe sur la Place des festivals en marchant relativement vite. Une fois sur la place, se positionner face à la scène en attendant le début du concert. Une fois le concert commencé, le groupe se retourne et se place en ligne face au specteur. Après quelques secondes, le groupe traverse individuellement la place pour se rendre à l'autre extrémité. Le groupe se retrouve face aux escaliers sud de la place qui est pour l'occation transformée en terasse à paliers avec des tables. Le groupe regarde les occupants pendant environs 4 minutes. Par la suite, le groupe applaudit et se dirige vers la rue Ste-Catherine où une autre scène est intallée. Le groupe traverse la foule à sense inverse et retrourne à la roulotte.

L'action se déroule en silence. Si quelqu'un se fait abbordé, comme la consigne nous a été donnée par le Quartier des spectacles de ne plus donner de cartes avec la citation: «L'utilisation de l'espace public est un privilège et non un droit.», nous avons décidé que chacun pouvait à sa façon transformer cette citation en question.



Retour sur l'action: 

Nombre de participants: 11



Dès la sortie du groupe un homme m'a abbordée pour me demander : « C'est quoi ça? » en pointant la roulotte. Comme la question ne concernait pas l'action du groupe, je me suis permis de répondre. J'ai dit : « C'est un centre d'artiste ». Il réplique : « Et vous en faite partie? » Je dis : « Oui! ». Et vous faites quoi? « On se rend sur la place des festivals.»



Le groupe a marché assez vite de de manière non organisé. À la traversé de la première barrière du site du festival, les préposées à l'accueil nous ont demandé ce que voulait dire notre chandail, mais une d'elle a dit: « Ils n'ont pas le droit de parler. » Savait-elle quelque chose? Avait-elle été informée de notre présence?



Arrivée sur la place des festivals nous sommes dirigé rapidement vers la scène comme si nous savions exactement ce que nous allions y faire et où nous voulions être. Des filles assisent sur la place se sont levées brusquement comme si elles étaient en tord. Elles nous ont ensuite pris en photos. Tout de suite a commencé le discours de bienvenu. Une fois l'artiste sur la scène, nous nous sommes retournés. Nous avons fait face aux spectateurs qui regardaient à la fois le chanteur et nous sommes resté quelques minutes. Je suis partie la première, le reste du groupe a suivit. Nous pensions que la place serait très achalandée, mais ce ne fut pas le cas. Traversé la place à sens inverse fut assez facile. Nous nous sommes retrouvé face au gens assis sur la terrasse en paliers installées dans les ecaliers de la place. Des gens nous regardaient, car nous les regardions. Un certains malhaise c'est installé. Nous avons applaudit. Des gens nous ont aussi applaudit. Tout de suite, une femme qui nous tournait autour est venue voir une des participantes pour lui demander: « Vous êtes dans le groupe de l'occupation de l'espace public? » Elle n'a pas répondu tout de suite et une autre participantes est venue la voir et a dit: « L'usage de l'espace public est-il un droit ou une privilège? » La femme a toute de suite dit: « Ah bon! C'est vous, ça va! » Et nous sommes partie en groupe. Nous avons constaté plus tard que cette femme, une coordonnatrice de SPECTRA, est celle, lors de l'action précédente, qui avait parlé avec la coordonnatrice de DARE-DARE. Donc forcément, elle savait qui nous étions. Je suppose qu'elle a jouée l'ignorance pour nous faire bouger.  Par la suite nous nous sommes dirigé vers l'autre scène mais il n'y avait pas de concert. Par contre, j'ai constaté que plusieurs personnes étaient assisent dans les escaliers de la Place des arts. Je me suis dit que c'était un parfait public. J'ai fait signes aux participants autour de moi et elles ont approuvée. Nous nous sommes dirigé face à ces « spectateurs ». (C'est donc que nous avons imprivisé une partie de l'action). Nous sommes resté devant ce public envions 4 minutes. Certains regardaient derrière eux, d'autres ont commencé à applaudir, tandis que certaines personnes cherchaient dans le programme qui nous étions. Une famille plus audacieuse est venue nous faire face. Par la suite nous avons applaudit et nous sommes repartie en groupe. Sur le chemin du retour vers DARE-DARE, nous avons croisé des employés du festival être aux aguets face à notre présence, mais ils ne nous ont pas abordés. 














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