ESPACE DE DISCUSSION

Espace de discussion ouvert aux participants et aux visiteurs du blogue pour échanger sur le projet.

4 commentaires:

  1. Voici mes observations suite à notre prestation du 1 juin
    Je pense que le contexte de la grève étudiante et de la loi 78 a eu un impact sur l’interprétation de nos gestes à la Place des festivals. Par exemple l’employé de Spectra qui nous a demandé si on faisait une manifestation. La peur que les étudiants perturbent les événements comme le Grand Prix automobile et autres festivités rend les organisateurs plus irritables face à ce qui sort de l’ordinaire.
    C’est quand même étrange qu’un groupe d’une douzaine de personnes qui ne font rien de particulier à part d’être regroupées et de porter un chandail pareil ait attiré beaucoup plus l’attention des badauds que les chanteuses qui ne semblaient pas avoir d’audience. Peut-être que les gens pour se rassurer, sont à la recherche de sens et comme ils n’arrivent pas à trouver de signification logique à ce qu’ils voient, restent aux aguets pour tenter de comprendre?
    Danielle

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    1. La peur de l'inconnu, de l'ignorance, c'est connu. Tenter de trouver une réponse à tous et surtout la plupart du temps une réponse prémâchée fait partie de l'inconscient collectif.

      Ce qui dérange le Quartier des spectacles, c'est que nos actions, avec les cartes, deviennent politique. Ici, nous critiquons de l'intérieur le pouvoir du quartier des spectacles. Ils accueillent DARE-DARE pensant qu'ils proposeraient du divertissement dans l'espace urbain. Si la plupart des projets de DARE-DARE sont dans l'espace public, c'est que ce terrain est ouvert, en relation avec des passants, des communautés, des différences, de lieux autres que ceux dédiés à l'art. Par contre, le QDS, c'est un haut lieu de divertissement composé d'espaces publics et privés. Le contraste de la nouvelle implantation de DARE-DARE est assez flagrant, mais comment stimulant. Questionner ces espaces dit publics dans un contexte où le Quartier des spectacles les nomment « gérés » ne peut se faire avec un public avertie. Tester les limites, résister, remettre en question, c'est ce que nous essayons de faire ici.

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  2. Mes observations à propos de la quatrième action.
    La consigne était claire : ne pas être en mode de représentation. Et pourtant en ce qui me concerne je n’ai pas été capable d’ignorer les autres participants dans mes déplacements et dans mes gestes durant la période de temps où nous devions agir individuellement. Mon attention était attirée dès que j’apercevais un autre participant. Je réalise qu’il est très difficile pour moi d’ignorer mon sentiment d’appartenance à un groupe. De faire comme si je n’étais pas avec un groupe. Je vis nos actions comme si c’était un jeu d’équipe qui consiste à remplir une mission. Cette partie de notre 4e action où chacun agissait à sa guise m’a plu parce qu’à un moment donné j’ai été stimulé par le geste de Tommy qui pointait Marcel, je suis allé spontanément pointer Tommy. J’éprouve du plaisir à communiquer de façon non verbale avec les autres participants. J’aime la complicité que cela permet. Avec ou sans chandail pour nous identifier ça ne fait pas de différence pour moi dans l’agir. Ce qui compte c’est de faire partie d’un groupe. J’imagine que les personnes qui sont dans la police ou dans l’armée ressentent cela aussi. Enfin...
    Danielle

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  3. Je suis en train de regarder à nouveau le site du Quartier des spectacles et en plus de la fameuse phrase: "L'utilisation de l'espace public est un privilège et non au droit." , je viens de relire ces propos cités plus bas qui sont complètement déconnecté en regard au contrôle qu'exerce de QDS sur les occupations des espaces publics qu'eux-même nomment des « espaces gérées ».

    Section Tenir un événement sur les espaces publics

    La promesse du Quartier des spectacles oriente l’animation de ses espaces publics par des choix de programmation qui
    répondent aux nouvelles attentes du public, en proposant des rencontres culturelles :
    [...]
    Participatives
    Sur les espaces publics, la frontière entre le public, les œuvres et les artistes s’estompe. Les gens sont invités à interagir, à se manifester, à faire partie du spectacle.

    ???

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